Inspiration : inspirez doucement par le nez, pendant 3 ou 4 secondes, en visualisant l’air descendant jusqu’à votre “tanden” (c’est le point situé environ 3 cm sous votre nombril, à l’intérieur de votre corps; en quelque sorte, votre centre de gravité). Ceci permet une respiration profonde. Vos épaules ne bougent pas, c’est votre abdomen qui se gonfle sous la poussée du diaphragme qui s’abaisse; ceci vous donne un plus grand volume d’air qu’une respiration thoracique (en gonflant les poumons).
Maintien : à la fin de la phase d’inspiration, retenez l’air, visualisez le dans le tanden, pendant 2 à 3 secondes. Relachez bien tous vos muscles, notamment les épaules, le visage, le cou, tout doit converger vers le tanden.
Expiration : Expirez très lentement par la bouche, légèrement entrouverte, pendant 10 à 15 secondes, en contrôlant le flux avec votre abdomen; plus l’expiration sera lente, plus l’impression de calme et de détente sera ressentie. N’expirez pas à fond, vous auriez une sensation d’asphixie, et nous voulons que tout se passe en douceur. Lorsque vos poumons sont vides sans contraction d’aucune sorte, vous recommencez le cycle d’inspiration.
Il est impossible de ne penser à rien; penser qu’il ne faut penser à rien, c’est déjà penser! Concentrez vous sur l’acte même de la respiration, sur le flux d’air qui descent jusqu’au tanden, sur votre relâchement général. Au bout d’un certain temps, votre esprit fera cela de manière presque automatique, c’est à dire qu’il y “pensera” moins, mais il aura quand même un fil ténu pour se raccrocher et ne pas diverger vers les pensées multiples qui attendent à la porte et ne demandent qu’à surgir et perturber notre belle sérénité.
Vous pouvez, selon vos capacités respiratoires, modifier les durées indiquées ci-dessus, mais l’essentiel est de le faire sans effort, pour ne pas induire de tensions perturbatrices.