Hier, j’ai eu l’immense honneur d’être promu 6è Dan. Ce moment fort marque 50 années de pratique, de passion et de rencontres. Une étape qui me touche profondément. Je pense à mon père. Il aurait été fier de nous. C’est lui qui disait : « Sans bon uke, il n’y a pas de bon tori ». Cette phrase m’a accompagnée tout au long de cette préparation, et elle a pris tout son sens hier. J’ai ressenti beaucoup d’émotion en passant avec mes uke : mon frère et mes nièces. Ces dernières ont tellement grandi, mûri… Elles développent un judo délié, une forme de corps qui rappelle celui de leur papa, et celui de mon père. Ce passage n’aurait jamais été aussi réussi sans vous. Un immense merci à mes trois partenaires Mikaël, Alwena, Eleobane : disponibles, rassurants, exigeants. Ils étaient là hier, sur le tapis, avec une belle présence, une belle énergie. Grâce à eux, j’ai pu me sentir sereine. Merci aussi à mes partenaires de l’année dernière (Loevan et Thierry), avec qui j’ai commencé à préparer cette étape. Et un clin d’œil à Mohamed, qui m’a remis sur pied. Merci à ma famille – mon père, ma mère, mes frères – sans qui je n’aurais peut-être jamais fait ce chemin. Leur présence, leur soutien et leur exemple ont été les fondations de mon parcours. Merci à toutes les personnes qui m’ont soutenu, de près ou de loin. Votre énergie m’a porté. Et je tiens à remercier encore Mikaël. Sans lui, rien de tout cela n’aurait été possible. Il a consacré beaucoup de son temps pour m’enseigner le Koshiki no kata. Merci d’être entier, direct, sans détour. Merci pour ta rigueur, ta franchise et ta capacité à aller droit au but. Tes critiques, toujours précises mais également bienveillantes, m’ont permis d’avancer et de progresser. Merci pour tout ce temps, pour m’avoir portée, boostée, et permis de franchir cette étape.